le
11 et 12 novembre 2003
Beach, luxure et McDonald 2ème partie
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Puisque
la température est changeante et incertaine, nous décidons
que nous devons maintenant s’arrêter et écrire les
articles des groupes de Seattle. Pour pouvoir brancher notre portable
et écrire en paix à la chaleur et au sec, on se choisit
un beau petit motel cheap en rénovation. Le gars à la
réception est un native american qui en avait marre d’un
mode de vie traditionnel difficile à vivre. Il s’est donc
exilé de sa réserve au nord du pays pour venir travailler
et vivre en Oregon. Le gars nous a bombardé d’histoires
sur un peu n’importe quoi, toujours bien arrosé d’ironie.
Pendant deux jours, Francis et moi se séquestre dans la chambre
d’hôtel à bouffer comme des porcs tellement nous
avons toujours faim, à boire du café et à travailler
sur le matériel. On écoute nos enregistrements des groupes
et on prend des notes. Ensuite, on écrit les articles, soit en
anglais ou en français. C’est pas toujours facile parce
que nous sommes 24 heures sur 24 ensemble et en plus, on travaille ensemble
sur ces articles. J’aurais jamais pensé que s’était
possible d’être toujours avec la même personne sans
finir par être vraiment énervé par toutes les mauvais
habitudes et les menus détails de la vie. Mais non. C’est
plutôt le contraire qui se produit, plus nous passons du temps
ensemble, plus nous trouvons formidable de passer du temps ensemble.
Donc, après s’être roulé dans la luxure et
avoir mangé 10 tonnes de brownies au chocolat, nous avons repris
la route, moins en forme que jamais…
Un
rêve troublant.
J’ai fait un rêve assez bizarre où moi et Francis
nous étions devenu un couple lesbienne. Tous les deux, on voyageait
sur une moto, toutes deux maquillées avec des collants filet
avec du rouge à lèvre couleur cerise. Nous étions
heureuses et amoureuses, et j’acceptais sans problème le
changement de sexe de Francis. Je dois dire que ce rêve m’a
troublé, bizarre non?
Vers
Florence : lions de mer, vent de fou, Mc Donald et camping à
20 piastres.