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Mexique
(février - août 2004)

 

Société Coopérative Xulum Chon
La Société coopérative d’artisanats Xulum Chon porte le nom de cet animal et unit des femmes de huit communautés vivant dans cette vallée. La coopérative a commencé en 1998 et a été légalisée en 1999. Elle a été créée pour l’exportation vers les États-Unis, le Canada et l’Union européenne où leur travail peut être vendu à prix équitable, alors qu’au Mexique l’artisanat est cédé à un prix dérisoire. Avant, les femmes qui voulaient vendre leur tissage et leur broderie devaient passer par un coyote ou aller le vendre elles-mêmes à la ville.

écrit par Johanne Pelletier et Francis Murchison,
5 août 2004, Oventik, Chiapas, Mexique

 

Société Coopérative Mut-Vitz
Mut-Vitz ou La Montagne des oiseaux
La Société Mut-Vitz a commencé en 1995, l’année suivant le soulèvement zapatiste. L’idée a jailli de la rencontre entre la société civile et les communautés zapatistes, comme une solution pour obtenir un meilleur prix, améliorer les conditions de vie ainsi que développer l’autonomie. Ils se sont organisés et se sont convertis en caféculteurs biologiques lors de cette même année. Ils ont finalement réussi à obtenir leur certification par CERTIMEX et leur registre d’exportation en 1998.

écrit par Johanne Pelletier et Francis Murchison,
23 juillet 2004, Oventik, Chiapas, Mexique

 

Quelques mots sur l’Armée Zapatiste de Libération Nationale
Au Chiapas, État du sud du Mexique, dans la forêt, la jungle et la montagne, les animaux et les oiseaux parlent, les rivières rebelles et les feuilles concoctent des secrets avec le vent. Une histoire a commencé depuis le 1er janvier 1994, lorsque l’Armée Zapatiste de Libération Nationale (EZLN - Ejercito Zapatista de Liberacion Nacional) a déclaré la guerre au gouvernement mexicain pour mettre fin à cinq cent ans d’injustice, d’exclusion, d’exploitation et de pauvreté pour les peuples indigènes du Chiapas. Leurs principales demandes sont «travail, terre, toit, alimentation, santé, éducation, indépendance, liberté, démocratie, justice et paix.»

écrit par Johanne Pelletier et Francis Murchison,
21 juillet 2004, San Cristobal de las Casas, Chiapas, Mexique

 

CIPO-RFM
Consejo Indígena Popular de Oaxaqua «Ricardo Flores Magon»
À quelques minutes de Oaxaca, à Santa Lucia del Camino, se trouve la maison du CIPO-RFM, point central où se retrouvent les représentants des différentes communautés indigènes. Ici, les gens viennent manger, dormir, mais surtout s’organiser avant de repartir s’investir sur l’un des différents projets en cours. Le Conseil inclut plus de 3 000 membres dont la majorité sont des femmes s’organisant à partir de leur village et provenant soit du peuple des Mixtecos, Zapotecos, Mixes, Chatinos, Chinantecos, Cuicatecos, Triquis, Negros ou Mestizos. Autour d’un petit café chaud, dans la cuisine improvisée au toit de tôle, les gens échangent entre eux et avec nous sur ce qui se passe dans leurs communautés.

écrit par Johanne Pelletier et Francis Murchison,
7 juin 2004, Santa Lucia del Camino, Oaxaca, Mexique

 

Une visite à Santa Maria de Yaviche
Auparavant, huit villages voisins vivaient en convivialité et s’étaient organisés ensemble à travers Pueblos Unidos del Rincon Sierra Juarez pour exiger que le gouvernement construise une route qui rejoigne les nombreux villages de montagnes. Pueblos Unidos avait le projet de développer une coopérative d’autobus pour le transport des communautés jusqu’à la ville. Le nouveau président veut en finir avec Pueblos Unidos et tente de contraindre Yaviche d’appuyer son mouvement. Cependant, les membres de la communauté de ce petit village de montagne décident de s’organiser et de former une agence libre au cours de l’année 2001, faisant appel au Conseil Indigène Populaire de Oaxaca (CIPO).

écrit par Johanne Pelletier et Francis Murchison,
7 juin 2004, Santa Maria de Yaviche, Sierra Juarez, Oaxaca, Mexique

 

SINTTIM
Sindicato Independente de Trabajadoras y Trabajadores de la Industria Maquiladora

Au milieu de leurs rires et de leur farandole, Teresa explique à Leonel que depuis longtemps son syndicat se bat pour obtenir un registre qui leur accordera la légalité. Quelques semaines plus tard, le syndicat indépendant recevra une audience auprès du gouverneur. Ce sera plus d’une centaine de travailleurs qui se présenteront au Palais du gouvernement pour soutenir le SINTTIM (Sindicato Independente de Trabajadoras y Trabajadores de la Industria Maquiladora) qui recevra son registre le 30 août, 1999.

écrit par Johanne Pelletier et Francis Murchison,
30 avril 2004, La Paz, Mexique

 

Les Maquiladoras à Tijuana
Un dossier comprenant 4 articles sur le phénomène des Maquiladoras

Introduction
Tout d’abord, les maquiladoras sont reconnues pour leur non-respect des droits humains. Le patronat piétine la loi mexicaine et rationalise l’utilisation de leur travailleur-marchandise. Ils maintiennent une rotation rapide du personnel, rarement plus de cinq ans dans la même entreprise, afin de conserver des salaires bas.

CITTAC
Centre d’information pour les travailleurs et travailleuses

Dans le local du Front zapatiste à Tijuana, le Centre d’information des travailleuses et des travailleurs regroupe plus d’une douzaine de personnes qui avaient ou qui ont encore le pied dans une maquila. Puisque la situation des maquileros est précaire, l’aide est migrante et varie avec la disponibilité des emplois. Ensemble, ils font tout ce qu’ils peuvent pour créer un mouvement.

Factor X
Carmen nous confie comment les employées et les bénévoles de la Maison travaillent avec le but plus large de supporter l’auto-organisation des travailleuses ou ex-travailleuses de la maquiladora, ainsi que celles œuvrant à domicile. Nous avons passé l’après-midi avec ces gens qui nous ont partagé leur expérience dans la lutte pour changer les conditions des femmes au travail, à la maison et dans la communauté.

CCPJA
Collectif Chilpancingo Pro-Justice Environnementale
Il y a quatre ans, le Collectif Chilpancingo Pro-Justice Environnementale a été formé par des membres de la Colonia qui ont commencé des rencontres dans différentes maisons. Le Collectif est une organisation communautaire d’ample participation, comptant de 10 à 20 membres actifs. Un comité exécutif de cinq personnes se charge de faire des liens avec d’autres groupes, d’assister à des réunions, de répartir l’information et d’élaborer des documents. Ce comité est aussi chargé de représenter la voix de la communauté dans les communications avec le gouvernement mexicain.

écrit par Johanne Pelletier et Francis Murchison,
février - mars 2004, Tijuana, Baja California del Norte, Mexique

 

 

 

 


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