Cascadia
Wildlands Project
En
1997, un groupe d’activistes d’expérience dans la
conservation forestière ont décidé de se mobiliser
pour mettre fin à la coupe dans la forêt primaire afin
de protéger les zones restantes. Basée à Eugene
en Oregon, cette petite organisation a beaucoup de vigueur avec ses
cinq employés dont trois à temps plein et deux à
temps partiel. Une grande partie de leur travail se fait via l’éducation
du public. Ils font des présentations dans les écoles,
les campus d’Université, les maisons de personnes âgées,
les syndicats et les lieux communautaires. Ils organisent presque toutes
les semaines des marches en forêt pour montrer quelles sont les
prochaines zones de coupe visées et celles déjà
passées sous les dents de la scie.
écrit
par Johanne Pelletier et Francis Murchison,
27
janvier 2004, Eugene, Oregon, États-Unis

Eugene
Springfield Solidarity Network
Durant
les années 80, Springfield Oregon était la demeure d’une
usine de bois d’œuvre qui employait un bon nombre de travailleurs
bien payés qui par le fait même, contribuaient à
la prospérité de la communauté. En 1987, l’usine
commença à ordonner à ses employés de faire
du temps supplémentaire et de réduire leur couverture
pour les soins de santé s’ils désiraient garder
leurs emplois. Les travailleurs de l’usine de bois d’œuvre
furent outragés par ces menaces des chefs de l'entreprise et
leur syndicat organisa une grève générale pour
manifester contre le bris de contrat. En réponse à la
grève, l’usine mit les grévistes en lock out et
embaucha des travailleurs de remplacement. À ce moment, les membres
du syndicat réalisèrent qu’ils étaient pris
à la gorge et qu’ils auraient besoin d’aide pour
récupérer leurs emplois. D’autres syndicats dont
les membres craignaient un traitement similaire, des leaders politiques
et religieux de même que des entreprises locales se sont rassemblés
pour supporter les travailleurs de l’usine en grève pendant
plus d’un an avant que leurs emplois leur soient rendus.
Par la suite, lorsque la bataille contre l’usine fut conclue,
la coalition devint Eugene-Springfield Solidarity Network (ESSN). Le
mouvement a continué ses activités et ESSN compte maintenant
quelques six cent membres ainsi qu’une douzaine d’organisations
membres.
écrit
par Johanne Pelletier et Francis Murchison,
29
novembre 2003 , Springfield,
Washington, États-Unis

Dungeness
Organic Produce
Alors
que l’agriculture était au cœur des conflits qui ont
mené à l’échec de la conférence ministérielle
de l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce) à Cancun (10-14
septembre 2003), certains fermiers des États-Unis s’opposent
eux aussi aux subventions accordées aux grandes firmes agroalimentaires
de leur pays. En effet, Nash et son équipe de la ferme Dungeness
promeuvent un tout autre type d’agriculture: local, biologique,
durable et plus humain. Dans une petite ferme située à
Sequim sur la Péninsule Olympique de l’État de Washington,
ces gens font beaucoup plus que la culture des meilleures carottes au
monde. Ils tentent tout d'abord de conserver une agriculture locale
en résistance face à la chute des prix et au développement
résidentiel.
écrit
par Johanne Pelletier et Francis Murchison,
28
novembre 2003 , Sequim, Washington, États-Unis

People’s
Coalition for Justice
Suite
aux événements du 11 septembre 2001, le gouvernement Bush
tente de développer une intégration hémisphérique
en matière de Sécurité par le projet de création
d’une zone de protection des Amériques, de même qu’il
tente de resserrer la Sécurité intérieure du pays.
On assiste ainsi aux États-Unis à la création du
Patriot Act, une loi qui veut donner les armes au gouvernement et aux
forces de l’ordre pour mater, prévenir et contrôler
toute tentative d’attentat terroriste sur leur territoire.
Cette loi offre une liberté et une latitude inégalées
aux instances de pouvoir et la portée des impacts sur les droits
de la population américaine reste encore à éclaircir.
Dans un pays qui est déjà aux prises avec des problèmes
de racisme et d’exclusion des personnes de couleur, ce renforcement
du pouvoir des autorités policières est un enjeu majeur
pour ces communautés.
écrit
par Johanne Pelletier et Francis Murchison,
12
novembre 2003 , Seattle, Washington, États-Unis

Community
Alliance for Global Justice
Il
y a maintenant environ deux ans, CAGJ a vu le jour grâce à
un comité fondateur d’une dizaine de personnes qui ont
décidé de former une organisation de membres en réaction
au manque d’initiatives à long-terme dans l’État
de Washington. En 1999, un afflux important d’activistes provenant
de l’extérieur de Seattle ont participé à
coordonner la manifestation qui a contribué pour une grande part
à l’échec de la rencontre de l’Organisation
Mondiale du Commerce (OMC). Les réseaux qui ont été
créés pour la Conférence étaient cependant
événementiels et le mouvement s’est effondré
après le sommet, et ce malgré plusieurs efforts pour soutenir
l’initiative. Le comité fondateur du CAGJ a donc agit en
pensant que s’ils voulaient vraiment changer le monde, ils devaient
pouvoir créer une organisation durable et stable.
écrit
par Johanne Pelletier et Francis Murchison,
11
novembre 2003 , Seattle, Washington, États-Unis
